Biographie
Ma musique peut plaire à tout le monde du moment qu’il y a un cœur qui bat pour donner le rythme…
Luc Blackstone est un artiste atypique, au service d’une musique à mi-chemin entre Amérique et Europe. S’il était un édifice, Luc serait un pont, peut-être bien un pont blues, celui qui réunit couplet et refrain, comme dans un air du Delta du Mississipi, de Chicago ou de New-York. Plantons
un décor entre mégapole et country.
L’histoire de Luc Blackstone commence aux Antilles, avant de se poursuivre en France, en région lyonnaise.
Est-ce un simple fruit du hasard ou une quête plus profonde qui va emmener Luc chez un disquaire de son quartier ? Il y reste l’après-midi entière et y rencontre les plus grands : Memphis Slim, Buddy Guy, Muddy Waters, B.B.King…
Cette révélation va poser les bases de son parcours de musicien, puis d’auteur-compositeur interprète. Bien d’autres influences viendront ensuite enrichir cette toile de fond initiale.
Aussi, la musique de Luc est une fusion magique…
Le blues se rythme de funk, se teinte de rock et s’habille de pop. La voix, chaleureuse et ample, devient soul, gospel, parfois folk.
« Ma musique peut plaire a tout le monde du moment qu’il y a un cœur qui bat pour donner le rythme”.
Luc fait ses premiers pas musicaux en tant que bassiste, et les sensations propres à cet instrument vont immédiatement le fasciner… Il découvre la complicité avec la batterie, la force qui les lie et fonde la section rythmique, celle-là même qui est l’assise robuste et entraînante de la musique.
La voie est toute tracée et elle va l’emmener loin de la région lyonnaise, très loin même ! En Europe bien sûr, mais aussi
aux États-Unis, la patrie du blues, celui qui coule dans ses veines, et qui est au cœur de sa musique.
Comme beaucoup d’artistes, Luc participera à de nombreux projets, ponctuels ou récurrents notamment avec de grands noms : Zakya Hooker, la fille de John Lee Hooker, Maurice John Vaughn, B.J Emery, Donald Ray Johnson, Gad Elmaleh, Jack Bon…
C’est sous le parrainage de bluesmen américains, qu’il a eu le privilège d’accompagner et qui lui donneront la chance de tester ses premiers morceaux sur scène, qu’il va démarrer sa carrière solo.
Dans ses compositions, Luc rebat les codes traditionnels, non par calcul, mais juste parce que c’est comme ça qu’il le ressent et qu’il le vit. Sa musique devient métissage, finement dosé, et qui vient du cœur.
Aujourd’hui, les musiciens qui l’accompagnent portent haut les couleurs des compositions. C’est un ensemble de musiciens de haut vol aux riches parcours individuels.
Manu Rodier : guitariste très complet avec un super feeling qui officie notamment avec Patrick Fiori après un passage avec David Halliday et d’autres… Manu est un aussi un excellent chanteur qui a sorti un album et avec qui Luc partage une longue complicité.
Tony Langelotti : admirable batteur, au groove et à la simplicité sans faille. Il a joué aux côtés de Glasgow, Christopher Lohr, Liane Edwards, Patrick Fiori… La liste est longue.
Fred Adrignola : avec son clavier il enveloppe la musique de ses harmonies et de ses ambiances lumineuses. Il joue régulièrement avec Chimène Badi, a travaillé avec Emmanuel Moire, etc.
Christophe Nègre (saxophones) et Eric Giausserand (trompette) : ils forment la section cuivre. On a pu les voir aux côtés d‘Eddy Mitchell, Johnny Halliday, Michel Sardou et bien d’autres.
Ces collaborations ont donné lieu à deux albums autoproduits, “Gonna make you shine” et “I’m coming”, qui forment un parcours initiatique aux lignes multiples.
Tout part du blues pour emprunter ensuite les chemins de traverse et aller à la rencontre d’univers variés, à l’instar d’artistes comme Prince, Ben Harper ou Toto. Pour ceux qui veulent des réponses, le mot le plus proche reste « fusion ».
L’avenir porte la marque de la création et c’est bien sûr avec son nouvel album, “I’m coming” que Luc Blackstone compte écrire les prochaines pages de son histoire musicale.